Programmer son cerveau par le langage.

Publié le
12 avril 2023

Programmer son cerveau en utilisant un langage adapté.

Que ta parole soit impeccable !

Vous connaissez tous les 4 accords toltèques n'est-ce-pas ? (sinon je vous invite vivement à les découvrir).

Rien n'est plus vrai lorsque vous communiquez avec un tiers, pour ne pas le blesser mais aussi pour ne pas lui mettre des idées en tête qui pourraient le perturber. Prenons un exemple, vous racontez à votre ami que quelqu'un a eu un accident grave, que ça n'était pas de sa faute, qu'un conducteur lui a foncé dessus. Vous ajoutez: "ça s'est passé juste à coté de chez toi, sur une route accidentogène. Soit prudent, je ne voudrais pas qu'il t'arrives la même chose, je tiens trop à toi".

Vous êtes prévenant certes, mais vous venez de mettre une peur chez votre interlocuteur qui sera obligé de penser à cela en passant sur cette route; vous avez crée un ancrage sans le savoir.

Alors ça c'est pour l'autre; mais pour moi alors ?

Le cerveau n'entend pas la négation.

Ce n'est pas tout à fait juste que notre cerveau n'entend pas la négation. Cependant il ne la comprend pas très bien dans un premier temps. Exemple:

"Ne pensez pas à une pomme verte !"

Avez-vous réussi à ne pas y penser ? Non bien sûr, car votre cerveau ne peux pas ne pas se représenter ce qui est nommé. Donc si par exemple vous vous dites avant un examen: "je n'ai pas peur !", votre cerveau va aller chercher ce qu'est la peur, il va même chercher des souvenirs dans lesquels vous avez eu peur.

Trop tard, vous êtes en stress !

Alors comment faire ? Dans cet exemple, dites simplement: "je suis en sécurité", en effet, si on ne veut pas avoir peur c'est qu'on veut se sentir en sécurité.

Il faut dire au cerveau ce que l'on veut et pas ce que l'on ne veut pas !

Un exemple:

Vous êtes atteint d'une maladie et vous dites avec conviction: "je ne veux plus être malade !", votre cerveau va aller revisité votre maladie, se rappeler de quelle manière vous souffrez, quels sont les symptômes... bref, vous allez rester malade.

Si vous dites: "je veux retrouver une bonne santé", vous ouvrez une zone de solution dans votre esprit. Votre cerveau va commencer à chercher comment être en bonne santé.

Encore un exemple ?:

Vous êtes invité à une soirée et vous vous pressez, vous vous agitez pour préparer votre départ. Vous dites à votre conjoint: "presse-toi, je ne veux pas qu'on soit en retard !" Votre cerveau vient finalement d'entendre littéralement "être en retard" et comme il est sympa et qu'il vous obéit il va tout mettre en œuvre pour accomplir ce que vous venez de lui demander. Vous allez chercher vos clés, vous prendre les pieds dans le tapis et une fois en voiture vous allez vous rendre compte que vous avez oublié quelque chose. Bref, votre cerveau a tout fait pour que vous soyez en retard ! Parce que soyons clair, il sait très bien où sont les clés ce coquin !

Alors pourquoi ne pas simplement dire ce qu'on veut encore une fois: "je veux être ponctuel, à l'heure".

Petite expérience:

Pensez à une situation à venir qui peut vous générer un peu de stress. Dites-vous:

"Il ne faut pas que je soit stressé ni que j'ai peur".

  • Que ressentez vous ?
  • Quelles sont les sensations dans votre corps ?
  • Quelles images vous viennent à l'esprit ?

Et maintenant dites-vous:

"Je vais me sentir calme, confiant".

  • Que ressentez vous ?
  • Quelles sont les sensations dans votre corps ?
  • Quelles images vous viennent à l'esprit ?

Il faut ! Je dois !

Alors oui, mais non. Les termes "il faut" et "je dois" induisent une obligation pour le cerveau et il entre alors en zone de stress, en parti dans le cerveau reptilien. Nous ne sommes plus dans l'analyse et la réflexion et nous avons alors du mal à réfléchir à ce qu'il est bon de faire.

Exemple:

"Il faut que je réussisse mon permis de conduire". Cette phrase induit en fait que j'ai peur de le rater et, souvenez-vous ce que cela fait dans votre cerveau (paragraphe ci-dessus !).

Si je dis: "J'accède à toutes mes ressources et mes connaissances pour la réussite de mon permis de conduire", je me sens plus confiant et mon cerveau considère déjà que j'ai réussi. Il va tout mettre en œuvre pour la réalisation positive de mon objectif.

Il existe d'autres outils encore plus puissant pour créer la réussite, j'y reviendrais dans un autre article.

Petite expérience:

Pensez à un objectif que vous avez et utilisez les termes "il faut" et "je dois".

  • Que ressentez vous ?
  • Quelles sont les sensations dans votre corps ?
  • Quelles images vous viennent à l'esprit ?
  • Quelle est votre émotion dominante ?

Maintenant dites-vous: "J'ai toutes les ressources et les connaissances nécessaires et je vais réussir".

  • Que ressentez vous ?
  • Quelles sont les sensations dans votre corps ?
  • Quelles images vous viennent à l'esprit ?
  • Quelle est votre émotion dominante ?

Comment est-ce que je me parle à l'intérieur?

"P..... je suis vraiment nul, quel c.., j'ai encore raté, je suis vraiment un incapable !"

"De toute façon je n'y arriverais jamais, je suis trop bête !"

"T'es vraiment nul, t'as encore trop bu, tu ne sais pas te tenir !"

"Tu vois je te l'avais dit, tu sais pas te retenir, t'as mangé toute la tablette de chocolat, t'es nul !"

Je passe sur toutes les autres joyeusetés que l'on s'accorde à soi-même, vous aurez compris l'idée.

Que l'on se parle en se disant "tu" ou "je", le résultat est le même, on se juge, on s'auto-déprécie, on se met plus bas que terre. Vous ne parlez même pas comme ça à votre pire ennemi (quoique), vous êtes votre pire bourreau !

Exemple:

Plutôt que de se dire:

"Je suis vraiment nul, j'ai encore raté, je n'y arriverais jamais" (ce qui nous amène dans la même zone du cerveau que dans le paragraphe précédent) et se sentir mal in fine, pourquoi ne pas se dire:

"Ok j'ai encore raté, c'est que je n'utilise pas la bonne méthode, comment je dois m'y prendre pour changer ?"

Votre cerveau va alors chercher des solutions, des idées pour créer le changement, il va être stimulé et... il adore ça ! Votre cerveau est fait pour ça !

Pour conclure.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur le sujet (et je le ferais !). Je vous invite à ne pas tout croire sur parole (cinquième accord toltèque, et oui, il y en a un cinquième!) mais à expérimenter par vous-même.

Soyez curieux dans les jours qui viennent, soyez conscients de vos pensées et vérifiez par vous-même ce que ça change quand vous transformez vos phrases. Reformulez, cherchez des mots positifs pour remplacer vos habitudes. Ce n'est pas toujours facile parce que celles-ci sont bien ancrées mais vous verrez ça vaut le coup, ça change littéralement la vie !

Vous pouvez vous aider de votre environnement, écoutez les gens qui vous entourent parler, vous vous rendrez compte qu'il s'expriment toujours de manière négative, ils expriment ce qu'il ne veulent plus, rarement ce qu'ils désirent. Profitez-en (dans votre tête, sinon ils n'apprécieront pas forcément) pour reformuler leur phrases de manière positive, vous entrainez ainsi votre cerveau à prendre l'habitude, à automatiser un nouvel apprentissage. C'est souvent plus facile, dans un premier temps d'observer l'extérieur que l'intérieur !

À vous de jouer !

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